Premier article de ce blog!
Cet appel de Résistants contre la récupération politique d'un grand symbole de l'Histoire de France par M. Sarkozy, que je relaie, donnera le ton de ce blog.
Vigilance citoyenne, résistance intellectuelle aux pensées uniques, respect des valeurs de notre Histoire, integrité, mais aussi alterité et unité.
Non M. Sarkozy n'a pas le monopole du patriotisme.
Cet évenment rappelle ses prédécesseurs "illustres" qui ont utilisé Jeanne d'Arc, Vercingetorix. Rassembler le peuple contre un danger extérieur ou intérieur (hier, Allemands, Juifs, immigrés et aujourd'hui chômeurs, assistés sociaux, et toujours immigrés!).
Afin de réveiller la fibre patriotique (nationaliste?).
D'un point de vue électoral, séduire la droite de la droite et utiliser le mot résistance pour "liquider" l'esprit de Mai 68.Mais pas l'esprit de Jaures ni Blum... Le jour de son élection il utilise le mot Nation, la veille aux Glières c'etait le mot Patrie. Deux concepts différents...
On est dans le tout et son contraire entre reccupération mémorielle et lutte contre la repentance (le premier déplacement de sa campagne présidentielle fut Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, mais ses amis "philosphes" refusent de demander pardon pour le massacre de Sétif en Algérie).
Il inaugure une stèle pour les victimes de l'esclavage avec Chirac alors que la veille il ne voulait assister aux festivités du 8 Mai avec lui pour ne pas montrer une image confuse de 2 présidents réunis. Mais les mois précedants, lui et ses amis fustigaient le CRAN qui invitait les Français à un travail de mémoire sur l'Hisoire de la traite des Noirs.
Le tout et son contraire...
Haute-Savoie, le 5 mai 2007.
Des citoyens haut-savoyards soutenus par trois figures de la résistance en Haute-Savoie :
Walter Bassan déporté, résistant, rescapé de Dachau, Robert Lacroix, résistant, Constant Paisant résistant, ancien des Glières, lancent un appel à un rassemblement sur le plateau des Glières dimanche 13 mai 2007 à midi pour dire :
"Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables !"
M. Sarkozy vient de réaliser une opération médiatique sur le lieu des combats de 1944, aux Glières.
Tantôt marchant absolument seul vers le monument, tantôt serré par des parlementaires de son parti et entouré de micros et caméras, il est certain que M. Sarkozy disposait d’un bon metteur en scène ce vendredi 4 mai 2007.
M. Sarkozy ne sert pas la mémoire des Glières et de la Résistance. M. Sarkozy se sert des Glières.
Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage personnel et discret aux hommes tombés ici. Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage public dans une fonction officielle.
Nous lui contestons le droit de récupérer un symbole historique au service de son ambition personnelle, dans une mise en scène détestable à quelques heures du scrutin. La mémoire des combattants des Glières appartient au peuple français.
Les avancées politiques issues de ces sacrifices et des combats de toutes les Forces Françaises de l’Intérieur doivent être défendues. Le programme du Conseil National de la Résistance, unifiant les composantes combattantes a permis des avancées sociales extraordinaires à la Libération. Nous, nous y souscrivons toujours.
Nous appelons à un rassemblement digne sur le plateau des Glières, autour d’un repas tiré du sac et fraternellement partagé, dimanche 13 mai 2007 vers midi : citoyennes et citoyens sont conviés à montrer que ce sont des gens du peuple, d’origines très diverses, qui se sont dressés ici contre l’oppression. Non, aucun politique en campagne, de quelque bord qu’il soit, n’aurait dû venir entacher l’esprit du plateau.
« Le mot "Non", fermement opposé à la force, possède une puissance mystérieuse qui vient du fond des siècles. »Extrait du discours prononcé par André Malraux, le 2 septembre 1973, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la Résistance érigé par le sculpteur Gilioli sur le Plateau des Glières.
Important :
Au nom de la dignité et du respect pour les martyrs et les rescapés des Glières, au nom des trois résistants qui soutiennent l’appel, et au nom de cette initiative citoyenne et non-partisanne, il est demandé instamment aux participants de n’arborer aucune banderole ou bannière.
De plus il n’y aura pas de prises de parole politiques : la parole sera simplement rendue aux résistants oubliés par le candidat Sarkozy, tout à sa précipitation de se montrer face aux caméras devant ce symbole qui, décidément non, ne lui appartient pas, qui n’appartient à personne, ou plutôt à tout le monde !
Montrons la force de notre NON par notre silence recueilli dans la quiétude de cet alpage, par notre attitude forçons le respect.
Ce lieu est donc un symbole...
(...)Dans l’histoire de la Résistance, le maquis des Glières représente le premier groupement réunissant des mouvements de différentes sensibilités, Armée secrète et FTP. L’unité de la Résistance s’y est caractérisée. C’est également un symbole d’une lutte antifasciste de dimension internationale. Après la dispersion du maquis, la Résistance s’est reconstituée. La Haute-Savoie sera le premier département de la métropole à être libéré, le 19 août 1944, par les seules forces de la Résistance. Les Glières ont donc une signification nationale. (...)
Le plateau des Glières en mars 1944.La Battaile des Glières, Alain Cerri.
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5029
Cet appel de Résistants contre la récupération politique d'un grand symbole de l'Histoire de France par M. Sarkozy, que je relaie, donnera le ton de ce blog.
Vigilance citoyenne, résistance intellectuelle aux pensées uniques, respect des valeurs de notre Histoire, integrité, mais aussi alterité et unité.
Non M. Sarkozy n'a pas le monopole du patriotisme.
Cet évenment rappelle ses prédécesseurs "illustres" qui ont utilisé Jeanne d'Arc, Vercingetorix. Rassembler le peuple contre un danger extérieur ou intérieur (hier, Allemands, Juifs, immigrés et aujourd'hui chômeurs, assistés sociaux, et toujours immigrés!).
Afin de réveiller la fibre patriotique (nationaliste?).
D'un point de vue électoral, séduire la droite de la droite et utiliser le mot résistance pour "liquider" l'esprit de Mai 68.Mais pas l'esprit de Jaures ni Blum... Le jour de son élection il utilise le mot Nation, la veille aux Glières c'etait le mot Patrie. Deux concepts différents...
On est dans le tout et son contraire entre reccupération mémorielle et lutte contre la repentance (le premier déplacement de sa campagne présidentielle fut Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, mais ses amis "philosphes" refusent de demander pardon pour le massacre de Sétif en Algérie).
Il inaugure une stèle pour les victimes de l'esclavage avec Chirac alors que la veille il ne voulait assister aux festivités du 8 Mai avec lui pour ne pas montrer une image confuse de 2 présidents réunis. Mais les mois précedants, lui et ses amis fustigaient le CRAN qui invitait les Français à un travail de mémoire sur l'Hisoire de la traite des Noirs.
Le tout et son contraire...
Haute-Savoie, le 5 mai 2007.
Des citoyens haut-savoyards soutenus par trois figures de la résistance en Haute-Savoie :
Walter Bassan déporté, résistant, rescapé de Dachau, Robert Lacroix, résistant, Constant Paisant résistant, ancien des Glières, lancent un appel à un rassemblement sur le plateau des Glières dimanche 13 mai 2007 à midi pour dire :
"Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables !"
M. Sarkozy vient de réaliser une opération médiatique sur le lieu des combats de 1944, aux Glières.
Tantôt marchant absolument seul vers le monument, tantôt serré par des parlementaires de son parti et entouré de micros et caméras, il est certain que M. Sarkozy disposait d’un bon metteur en scène ce vendredi 4 mai 2007.
M. Sarkozy ne sert pas la mémoire des Glières et de la Résistance. M. Sarkozy se sert des Glières.
Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage personnel et discret aux hommes tombés ici. Nul ne lui contesterait le droit de rendre un hommage public dans une fonction officielle.
Nous lui contestons le droit de récupérer un symbole historique au service de son ambition personnelle, dans une mise en scène détestable à quelques heures du scrutin. La mémoire des combattants des Glières appartient au peuple français.
Les avancées politiques issues de ces sacrifices et des combats de toutes les Forces Françaises de l’Intérieur doivent être défendues. Le programme du Conseil National de la Résistance, unifiant les composantes combattantes a permis des avancées sociales extraordinaires à la Libération. Nous, nous y souscrivons toujours.
Nous appelons à un rassemblement digne sur le plateau des Glières, autour d’un repas tiré du sac et fraternellement partagé, dimanche 13 mai 2007 vers midi : citoyennes et citoyens sont conviés à montrer que ce sont des gens du peuple, d’origines très diverses, qui se sont dressés ici contre l’oppression. Non, aucun politique en campagne, de quelque bord qu’il soit, n’aurait dû venir entacher l’esprit du plateau.
« Le mot "Non", fermement opposé à la force, possède une puissance mystérieuse qui vient du fond des siècles. »Extrait du discours prononcé par André Malraux, le 2 septembre 1973, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la Résistance érigé par le sculpteur Gilioli sur le Plateau des Glières.
Important :
Au nom de la dignité et du respect pour les martyrs et les rescapés des Glières, au nom des trois résistants qui soutiennent l’appel, et au nom de cette initiative citoyenne et non-partisanne, il est demandé instamment aux participants de n’arborer aucune banderole ou bannière.
De plus il n’y aura pas de prises de parole politiques : la parole sera simplement rendue aux résistants oubliés par le candidat Sarkozy, tout à sa précipitation de se montrer face aux caméras devant ce symbole qui, décidément non, ne lui appartient pas, qui n’appartient à personne, ou plutôt à tout le monde !
Montrons la force de notre NON par notre silence recueilli dans la quiétude de cet alpage, par notre attitude forçons le respect.
Ce lieu est donc un symbole...
(...)Dans l’histoire de la Résistance, le maquis des Glières représente le premier groupement réunissant des mouvements de différentes sensibilités, Armée secrète et FTP. L’unité de la Résistance s’y est caractérisée. C’est également un symbole d’une lutte antifasciste de dimension internationale. Après la dispersion du maquis, la Résistance s’est reconstituée. La Haute-Savoie sera le premier département de la métropole à être libéré, le 19 août 1944, par les seules forces de la Résistance. Les Glières ont donc une signification nationale. (...)
Le plateau des Glières en mars 1944.La Battaile des Glières, Alain Cerri.
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5029
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