jeudi 28 février 2013

Notre âme, cette Symphonie! Par Fernando Pessoa

Mon âme,
dit l'ecrivain et poète Fernando Pessoa,

Mon âme est comme un orchestre caché.
Je ne sais pas quels instruments résonnent en moi, corde et harpe, timbales et tambours.
Je ne peux me connaitre que comme une symphonie.



Citation de l'émission géniale
"SUR LES EPAULES DE DARWIN"de Jean-Claude AMEISEN, président du Comité Consultatif National d'Ethique, sur FRANCE-INTER, chaque Samedi à 11H.

Le thème du jour était sur les synesthésies.

4 commentaires:

  1. Cher blogueur
    Je n'avais répondu ou plutôt tenté de répondre qu'à une de vos citations, et de biais. Je voudrais discuter de votre démarche et de votre projet.
    Vous appelez à une réaffirmation et une rencontre des civilisations. Je ne m'arrêterai pas à l'alternative : soit on se nourrit de valeurs culturelles et on ne peut que vous applaudir, soit on n'en soucie pas et … on ne vous répond pas. Ah non? C'est un faux dilemme. Il n'y pas, il n'y jamais eu, d'un côté les civilisés et de l'autre les brutes et les barbares. Il y tous les degrés, tous les mélanges, donc autant d'espoirs que de désespérances. Et nous n'en sommes pas à la première "régression civilisationnelle" que vous dénoncez.
    Déconstruire la théorie du "Choc des Civilisations". Que oui. Mais je serais tenté par une autre approche. Bien que ou parce que je n'ai jamais lu Hungtington, seulement des comptes rendus lors de sa parution qui ont suffi à m'amuser et m'exaspérer tout à la fois. Notre civilisation dite chrétienne et la religion elle-même qui l'a nourrie a trop traversé de mues et déchirements en deux millénaires, comme les civilisations indiennes ou chinoises, pour que je puisse adhérer au fixisme et à l'unanimisme de la civilisation musulmane. D'autant que l'islam a voyagé, ne se limite pas, donc ne s'identifie pas à l'Arabie (c'est l'un des arguments de Guy Sorman dans Les enfants de Rifaa que vous devez connaître). Ne confondons pas le présent, les "évènements" comme dîtes, choisis par les medias avec les complexités, les contradictions de l'économie, la sociologie profonde d'une société.
    Qu'en pensez vous ?
    Bien cordialement
    Denis Broussol

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Monsieur,
      je suis en parfaite harmonie avec toute votre reflexion! Nous pourrons je l'espère affiner au fil des posts dans le temps!
      Je me suis arrêter sur ce titre magnifique de l'ouvrage d'Emmanuel Todd et Youssef Courbage. Je n'aurai mis aucun autre titre. et il correspond globalement au blog, sa ligne éditoriale, sa philosophie. Mettons de coté mes cris et colères concernant "l'écume" du monde!
      cdt!

      Supprimer
  2. Tu as comme tant d'entre nous, ce besoin de devenir infiniment aériens...mais tes passages  le sont déjà merveilleusement! Ne t'en fais pas : s ils  sont plus rares, ils n'en sont que plus précieux. 
    Amitiés légères mais réelles vers toi

    je viens de lire... et j'ai pensé à toi...
    "J’ai une bulle d’air. 
    Je la sens très bien. 
    Quand je suis triste 
    elle se fait plus lourde 
    et parfois, quand je pleure, 
    on dirait une goutte de mercure. 
    La bulle d’air se promène 
    de mon cerveau 
    à mon cœur 
    et 
    de mon cœur 
    à mon cerveau." 

    (Fernando Arrabal)

    Quelle respiration ! quelle clarté, à chaque visite de ces

    RépondreSupprimer
  3. Chaque mélodie nous révèle que le passé peut être là sans que nous le sachions et que le futur peut être présent sans que nous l’anticipions. Certains sons, dit Pascal Quignard disent en nous quel ancien temps il fait encore en nous.La musique peut restaurer chez ceux, dont on a l’impression qu’ils ont disparu, qu’ils ne sont plus là,peut restaurer la présence, l’attention, faire revenir la mémoire, la parole. Il y a cette impression que lorsque la mémoire st modifiée, changée, diminuée et lorsqu’elle semble plus fragile, il y a une impression, qu’ il y a une perte d’identité. Qu’il y a forcément une détresse. Mais une forme d’oubli, ou en tous les cas une forme d’oubli conscient peut être à la fois source d’inquiétude mais aussi source de joie, de bonheur. Des choses qui nous paraissent banales peuvent paraître soudainement merveilleuses, un lever de soleil, s’il est le premier lever de soleil a quelque chose d’extraordinaire.

    RépondreSupprimer