Les Socialistes au Maroc (USFP), défendent un programme pour plus de démocratie, de liberté et défendent les droits, notamment, ceux des femmes, ainsi que la laïcité.
Ils pourront etre un rempart face au PJD des islamistes et un atout pour accélérer l'ouverture et le développement culturel,social et économique du Maroc.
http://www.telquel-online.com/166/sujet1.shtml
http://www.bladi.net/14153-latifa-jbabdi.html
http://www.bladi.net/6191-latifa-jbabdi-honoree-a-washington.html
le Journal de gauche au Maroc
http://www.alittihad.press.ma/def.asp?codelangue=6&po=2
Ci-joint, une analyse de la situation sociale et politique du Maroc, qui est à un tornant de son histoire,du journal LETEMPS.CH, paru hier.
(...)Quand M6 est monté sur le trône, plus maigre alors, se présentant comme «le roi des pauvres», il a fait de la chute de Basri le symbole du changement. Une Instance d'équité et de réconciliation a été créée pour permettre à ceux qui avaient été maltraités de se plaindre et de demander des comptes. Les partis politiques, qu'Hassan II tenait dans sa poigne, les créant et les écartant selon son bon vouloir, ont gagné un peu d'autonomie, et ils sont au gouvernement dans une touchante alliance, des ex-communistes donc, à l'Istiqlal, le vieux parti conservateur de l'indépendance. Des réformes ont été esquissées, lancées, parfois mises en œuvre. Le produit intérieur brut est encore insuffisant, mais il est monté l'an passé à 7% grâce à de bonnes pluies, et la croissance démographique se stabilise à un niveau presque européen.
Puis le roi a pris du poids. Le règne des pauvres? C'est un souvenir. Mohammed VI n'a sacrifié aucun de ses palais, les fastes et les voyages de la cour sont ce qu'ils étaient sous le père. L'attachement des Marocains à la dynastie alaouite est cependant assez fort pour que l'image du roi ne souffre pas trop des promesses non tenues. «Un roi a droit à ces richesses, dit Younes Naoumi. On ne les conteste pas à un président, ni au directeur d'une grande entreprise. Alors, à notre commandeur des croyants...» Younes aurait pourtant des raisons d'être amer. Fils de cheminots, il vit toujours à Casablanca dans la rude cité des ouvriers du train. A la fin de ses études, il a eu de la peine à trouver un emploi. Et maintenant, il anime un groupe de volontaires dans son quartier pour inciter les Marocains de son âge à s'inscrire sur les listes électorales et à prendre leur vie en main. M6 ne peut qu'être reconnaissant.
Pourtant, le Maroc gronde et craque. Le bilan que le gouvernement a fait dresser l'an passé d'un demi-siècle d'indépendance n'est pas une lecture rassurante. La pauvreté, l'analphabétisme n'ont pas suffisamment reculé. Le chiffre officiel du chômage fait rire les Marocains eux-mêmes. La corruption mesurée par Transparency International s'aggrave alors que Rabat prétend la combattre. Et dans ce royaume qui dit remonter jusqu'au divin, la contestation, de plus en plus, prend la couleur de l'islam, et dans une exubérance qu'on ne voit nulle part ailleurs.
Sidi Moumen. C'est de là qu'est partie la pire violence. Casablanca compte des dizaines de bidonvilles, et c'est dans une cahute de celui-ci, loin dans le sud-est de la métropole portuaire, que les auteurs des attentats suicides du 16 mai 2003 avaient préparé les cinq raids simultanés qui ont tué quarante-cinq personnes dans la ville.
(...)Dans des conditions nationales très différentes ressurgit pour les Européens, à l'autre extrémité de la Méditerranée, la problématique turque: quel accueil faire aux partis d'inspiration musulmane qui font le choix de l'ouverture. Pour le Maroc, l'exclusion du pouvoir du parti islamiste est un pari sans doute plus dangereux que son intégration: si la porte se ferme, les radicaux avanceront. Ils demanderont violemment que le roi perde du gras, lâche du pouvoir.
http://www.letemps.ch/template/opinions.asp?page=6&contenuPage=&article=214183&quickbar=
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