lundi 19 octobre 2009

On prend les même et on recommence?

Attentat meurtrier contre les Gardiens de la révolution
Deux généraux dirigeant le bras armé et idéologique du régime figurent parmi la trentaine de victimes d’un attentat-suicide commis dans le sud-est du pays. Dernier épisode d’une guerre violente qui dure depuis près de dix ans
(...)Joundallah, qui se fait aussi appeler «Mouvement de résistance populaire d’Iran», est né au début de la décennie. Son chef affirmait en 2008 disposer de 2000 hommes; on le crédite plutôt d’un millier de militants. Il s’attaque de préférence à des cibles très en vue. Ses méthodes brutales (décapitations filmées) évoquent celles d’Al-Qaida auquel il est lié, selon certains experts, tandis que la prise d’otages et la collaboration étroite avec les narco-trafiquants le rapprochent des talibans.
(la version du site Lemonde.fr:". Pour certains experts, cités par la BBC et le Huffington Post, il est peu probable que les Joundallahs soient liés à Al-Qaida, mais plutôt qu'il bénéficie d'un soutien logistique du côté du Baloutchistan pakistanais et qu'il soit lié au trafic de drogue, important dans la région).

Quant aux liens entre Joundallah et les Etats-Unis et son allié pakistanais, ils ont été évoqués en 2007 par la chaîne ABC et démentis par les autorités pakistanaises. Le journaliste Dan Rather a enquêté pour sa part sur les sources de financement du groupe, qui remonteraient notamment à la Suède, où se trouve une radio baloutche.
L'Iran bousculé de l'intérieur.
Selon la chaîne de télévision Al-Jazira, rien ne permet de penser, dans l'immédiat, que cette attaque a un lien quelconque avec le mouvement de contestation de l'élection présidentielle. "Les enlèvements, explosions, et affrontements entre les Joundollahs et l'armée sont monnaie courante dans la province", raconte la correspondante de la chaîne qatarie. "Mais il faut souligner que cet attentat a frappé une rencontre très importante avec des hauts dirigeants des Gardiens de la révolution", souligne-t-elle.

Interrogé par le New York Times, le chercheur égyptien Mustapha El-Labbad, a estimé qu'il pouvait s'agir à la fois d'un enjeu religieux et d'en enjeu ethnique, aussi bien "des Baloutches contre les Perses que des sunnites contre les chiites". Cet attentat a eu lieu à la frontière avec le Pakistan, souligne le chercheur, pour qui "le mélange est explosif".

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