Il est cette force qui finit toujours par balancer les Tyrans et les Dieux".
Albert CAMUS
Je vous renvoie à un article précédent du blog sur un poème d'Omar al-Khayyam dont le thème est la liberté d'action de L'homme devant son Créateur. Cette Citation complète ma réflexion.
Il n y a aucune opposition ou contradiction, même si au premier degré elle est tentante à faire, entre ces réflexions et la foi ou non en Dieu. Croyants et non croyants s'entendront très bien sur ces mots, à première vue.
Dans sa foi, son regard à Dieu et ses actions. le croyant connait sa liberté, ce dilemme, terrible parfois et merveilleux souvent,
(Explications. Par
Mohamed-Sghir Janjar. Le Courrier de l'Atlas, Mars 2008)
Parce qu'Il Connait Sa Création!
Parce qu'Il Aime Sa Création!
Il ne peut donc y avoir autrement qu'une Miséricorde infinie à l'égard de la Création. Au dela de toute perception humaine.
Il n y a que l'Homme pourtant qui refuse parfois de choisir sa liberté, ou celle d'autrui. Et la religion peut leur devenir un refuge obscur.
Jusqu'où ira l'Homme dans sa Liberté, relative ou absolue, avec ou sans conscience de Dieu?
Il y a tant à méditer sur cela.
Cette belle citation, "Dieu sait que l'homme choisira sa liberté", vous la tirez d'Omar al-Khayyam, ou comme la suivante, vous l'empruntez à Albert Camus ?
RépondreSupprimerMême si ce n'est qu'une juxtaposition graphique, elle est forte. Ah, cette association d'un grand penseur de grand talent à votre foi religieuse ne manque pas de souffle. Oui ; mais elle aboutit à l'enrôlement d'un athée, philosophe de l'absurde, dans une sorte d'œcuménisme croyants-incroyants qui aurait étonné ... sinon "révolté", l'intéressé.
L'Altérité que vous défendez, n'est-ce pas accueillir l'étranger (nom même de son roman) dans son irréductible singularité, sans projeter d'interprétation, sans (dîtes vous) élaborer de "sens" ? Je puis le dire puisque j'en suis : laissez aux athées la liberté de partager ou non ce que vous, vous appelez "Liberté". "Création, Miséricorde" ne leur signifient rien. Il y a des contradictions. L'altérité vraie, c'est aussi les reconnaître pour les connaître.
D.Br.
Cette citation, est un extrait de la version papier du Courrier de l'Atlas (voir un post très ancien de ce blog).
RépondreSupprimerLa juxtaposition n 'est pas que graphique, puisqu'elle ouvre sur un questionnement tres profond et intime du rapport à l'Autre, en tant que croyant.
La liberté expliquée ici par la cosmogénèse coranique, permet de montrer:
1- que la liberté est un principe fondateur en Islam. je parle à ceux qui ont peur ou craignent une incompatibilité de partager un meme pays.
2- Que cette liberté n'est pas non plus un monople chrétien. je parle à ceux qui pensent avoir la meilleure religion ou la meilleure philosophie ou culture.
3- Que cette liberté permet d'expliquer le choix ou le fait de ne pas croire.
je parle aux croyants qui ne peuvent concevoir un monde sans Dieu, et ne peuvent concevoir une altérité d'égal à égal avec un athée.
Alors, je n'ai pas suivi la seconde partie de votre propos, Mais il me semble pourtant que c'est ce que j'essayais d'expliquer par une ouverture poétique et théologique cela. C'est ce que j'essaie partout dans ce blog!
voyez deux articles anciens du blogd intitulés:
Des marxistes sur les pas de St Paul de Badiou
et
JESUS le Rouge! de Slavoj Zizek
je vous avouerai l'effroi paternel à l'évocation de ces noms.
Mais l'après lecture du livre de Badiou a été plus paisible!!!
Je citerai prochainement, Abdennour Bidar, Le monothéisme et la fin des religions.
Dietrich Bonhofer, le christianisme sans religion.
et
Mère thérésa, qui a perdu la foi , la plupart de sa vie, et n'a jamais cessée de continuer son combat humaniste (sans attendre de récompense divine, c est ça la gardeur, pour moi!)
Alors, Pouvez vous précisez?
Merci!