« Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. » Jn 1, 3
Pourquoi dire le mot "études de genre" plutôt que " théorie du genre?"
Les études de genre ou gender studies sont un champ d'étude et de recherche interdisciplinaire consacré au genre et à la sexualité dans ce qu'ils ont de social, politique, anthropologique, historique, philosophique ou artistique.
Le genre est également un domaine d'étude dans de nombreuses disciplines, notamment l'art et l'histoire de l'art, mais également l'histoire, l'anthropologie, la sociologie, la psychologie ou la psychanalyse. Ces disciplines diffèrent parfois dans leurs approches et dans leurs raisons d'étudier le genre. Mais les études de genre peuvent également être considérées comme une discipline à part entière, au croisement de différentes autres approches disciplinaires.
De manière générale, les études de genre proposent une démarche de réflexion sur les identités sexuées et sexuelles, répertorient ce qui définit le masculin et le féminin dans différents lieux et à différentes époques, et s’interrogent sur la manière dont les normes se reproduisent jusqu’au point de paraître naturelles.
Le mot « genre » existe en français puisqu’il désigne, en grammaire, le masculin ou le féminin. Le genre de la grammaire nous apprend d’ailleurs que cette assignation d’un mot au masculin ou au féminin est affaire de convention linguistique, d’autant plus que dans d’autres langues (qui parfois font place à un troisième genre, le neutre), un mot français féminin sera masculin et réciproquement.
Les deux expressions« la théorie du gender », ou « la théorie du genre » ont été très souvent employées depuis 2011, notamment dans des articles relayant la polémique autour des manuels de SVT. Ces expression sont censées traduire gender theory,
qui existe bel et bien en anglais. Cependant, la traduction par « la
théorie du genre » (ou pire, « la théorie du gender ») est un
contre-sens à plusieurs égards, la question étant: ce contresens est-il
vraiment involontaire?
L’anglais theory ne se traduit pas toujours par « théorie ».
Le premier désigne, pour faire simple, la théorie par opposition à la pratique. On parlera ainsi d' "evolution theory" (la théorie de l’évolution), mais aussi de "computer theory" (qui n’est pas la théorie de l’ordinateur…) ou encore de "music theory" (l’ensemble des principes de la musique). Pour résumer, l’expression anglaise [nom] theory ne se traduit pas toujours par « théorie de [nom]», même si cette traduction apparaît comme la plus évidente.
Désigner une hypothèse par le terme « théorie » est une erreur bien installée, En français courant, usuel, le mot « théorie » désigne tout autant l’hypothèse (supposition à vérifier) que la thèse (l’affirmation vérifiée) qui contribue à la confusion.
Il faut donc s’interroger sur les raisons de traduire gender theory par « théorie du genre ». Dans un entretien publié sur le site Témoignage Chrétien, Anthony Favier, doctorant en histoire, explique que l’expression « théorie du genre » est employée par des catholiques. J’ajouterai seulement qu’à force d’être reprise de manière non critique dans les médias, elle s’est maintenant largement répandue.
"Il est important de préciser que seuls les catholiques utilisent l’expression « théorie du genre ». Dans le monde académique, les gender theories américaines n’ont jamais été traduites de cette manière – le mot français « théorie » impliquant une incertitude – on dit les « études de genre », ou « étudier le rapport de genre ». Dit Anthony Favier.
En effet, tous les discours polémiques catholiques contre les études de
genre mettent l’accent sur le caractère philosophique, incertain et
anti-scientifique de cette « théorie du genre », qui s’opposerait à la
certitude des sciences exactes, c’est-à-dire de la biologie..
Ainsi, Mgr Tony Anatrella, qui a publié un livre (en italien) sur « la théorie du genre et l’origine de l’homosexualité », explique faireune analyse de la théorie du gender à partir des concepts de l’encyclique de Benoît XVI, Caritas in Veritate, qui permettent de souligner le caractère irréaliste et idéaliste de cette idéologie. [...] Le corps sexué n’est pas reconnu pour lui-même comme un « fait » à partir duquel le sujet se développe mais comme un artifice défini par la société. [...] Cette vision est complètement déconnectée du réel et entraîne une division entre le corps réel, qui lui est sexué au masculin ou au féminin (nous ne sommes que mâles ou femelles et pas autre chose), tout en étant nié, au bénéfice d’un corps imaginé en dehors de sa condition sexuée avec tout ce qui en découle. Pour la théorie du gender, le corps s’arrête à la hauteur de la tête [...].
Ces affirmations sont caractéristiques du discours polémique promu par les milieux traditionnalistes et conservateurs catholiques en ce qu’il oppose la « théorie », une « idéologie » « irréaliste et idéaliste », aux faits, au « réel », c’est-à-dire le corps dans son évidence sexuée. Précisons que les catholiques n’ont pas le monopole de ce genre de discours, j’aurai l’occasion d’y revenir bientôt.
Le choix de parler de « théorie du genre » n’est donc pas anodin: cette traduction a, en elle-même, un objectif polémique d’autant plus difficile à contrer qu’elle a l’air de s’imposer comme une évidence. Le mot « théorie » a volontairement été utilisé avec abus par ses opposant pour mettre en avant les soit-disant côtés « fumeux » et sectaires de cette soit-disant « théorie »du lobby gay.
Propos recueillis sur le site http://cafaitgenre.org
Ainsi, Mgr Tony Anatrella, qui a publié un livre (en italien) sur « la théorie du genre et l’origine de l’homosexualité », explique faireune analyse de la théorie du gender à partir des concepts de l’encyclique de Benoît XVI, Caritas in Veritate, qui permettent de souligner le caractère irréaliste et idéaliste de cette idéologie. [...] Le corps sexué n’est pas reconnu pour lui-même comme un « fait » à partir duquel le sujet se développe mais comme un artifice défini par la société. [...] Cette vision est complètement déconnectée du réel et entraîne une division entre le corps réel, qui lui est sexué au masculin ou au féminin (nous ne sommes que mâles ou femelles et pas autre chose), tout en étant nié, au bénéfice d’un corps imaginé en dehors de sa condition sexuée avec tout ce qui en découle. Pour la théorie du gender, le corps s’arrête à la hauteur de la tête [...].
Ces affirmations sont caractéristiques du discours polémique promu par les milieux traditionnalistes et conservateurs catholiques en ce qu’il oppose la « théorie », une « idéologie » « irréaliste et idéaliste », aux faits, au « réel », c’est-à-dire le corps dans son évidence sexuée. Précisons que les catholiques n’ont pas le monopole de ce genre de discours, j’aurai l’occasion d’y revenir bientôt.
Le choix de parler de « théorie du genre » n’est donc pas anodin: cette traduction a, en elle-même, un objectif polémique d’autant plus difficile à contrer qu’elle a l’air de s’imposer comme une évidence. Le mot « théorie » a volontairement été utilisé avec abus par ses opposant pour mettre en avant les soit-disant côtés « fumeux » et sectaires de cette soit-disant « théorie »du lobby gay.
Propos recueillis sur le site http://cafaitgenre.org
Pour introduire la réflexion, le blog d'Anthony Favier est une excellente base de départ: PENSER LE GENRE CATHOLIQUE
je vous invite à lire une partie d'une conférence de la théologienne catholique Veronique MARGRON pour une premières approche sur le sujet:
Le texte intrigue autant pour
les pistes audacieuses de réflexion qu'ils lancent que les points qu'il laisse
dans l'ombre. Pourquoi la différence homme-femme serait-elle plus constitutive
de l'humanité que celle de classe ou de race ? Que se passe-t-il en dehors du
couple hétérosexuel ? En dehors de la rhétorique, comment accède-t-on
socialement une pareille dialectique entre "roc biologique" et histoire humaine
? L'altérité homme-femme est donnée comme impassable et ne semble résoluble qu'à
travers l'épreuve du couple. Cela en viendrait-il pour autant à reconnaître
qu'en dehors du couple la connaissance de l'autre n'existerait ?
Sans se soumettre à la
position de Freud qui voyait dans l'anatomie un destin, elle veut défendre une
position chrétienne où le corps, "la chair", serait un donné indépassable mais
qui s'inscrit dans une relation historique et de parole avec les autres. Il
s'agirait d'une troisième voie entre un culturalisme à outrance - le sexe n'est
que social - et un naturalisme forcené - l'anatomie déterminerait socialement le
genre. (Anthony Favier)
(…)L'anatomie c'est le
destin", écrivait Freud à propos du sexe féminin. Phrase terrible. Car tout ce
qui fabrique du destin est un lieu d'échec pour les droits humains. Le destin
est ce contre quoi l'humain ne peut rien. Fatalité du déterminisme, d'une
puissance supposée extérieure à la volonté humaine. Bien loin de la conception
chrétienne et de ce que nous apprennent les récits bibliques que nous avons
essayé d'écouter.
En effet, ce n’est pas
l’humain qui choisit d’être homme ou femme. Il se trouve tel. Il vient au monde
et à son histoire ainsi. Mais c’est la parole prononcée sur lui et celle que
lui-même pourra affirmer qui lui permettront d’habiter pleinement ce qu’il est,
et qui il est. La différence des sexes n’est pas un déterminisme mais la
condition, d’une rencontre. Non la seule condition d’ailleurs. Car une fois de
plus, la sexualité devient humaine grâce à la parole ajustée qui rend compte du
respect, en quelque sorte du soin, de l’attention. Elle le devient aussi par la
force - non violente - du désir de vivre et du désir de l’autre, qui rend
possible de s’écarter de l’infans en nous. La différence des sexes n’est pas
d’abord une construction sociale. Elle constitue l’humain qui est de l’un ou
l’autre sexe. Cela n’interdit pas, culturellement, que du féminin habite l’homme
et du masculin la femme. Là se situe la place des représentations, des
transmissions, des cultures et la force de l’inconscient. Ce mixe entre le sexe
et le genre n’est pas inné mais lié au langage. Et l’humain est le seul
mammifère à être marqué tout en même temps par son histoire et par ce qui le
constitue en arrivant au monde, un patrimoine génétique, un corps sexué, une
constitution humaine.
La tradition chrétienne ne
défend pas une nature immuable, scellée depuis toujours. Mais bien une relation
serrée, incompressible, entre le donné de naissance et la place de la culture,
du juste amour - ou non - des siens, de l’éducation, des drames vécus et de
leurs traces dans les profondeurs de l’être. (...)
Avec l'inconnaissance entre
homme et femme, la différence des sexes propose une démarche fondamentale pour
vivre ensemble : la possibilité de croire. Chaque personne d'un sexe est
ignorante de ce que l'autre est. Tu es toujours un autre, je ne te sais pas.
Méconnaissance radicale essentielle au vivre ensemble car elle interdit - en
principe ! - toute comparaison , puisque nul ne peut être à la place de l'autre.
C'est grâce à cette incapacité, à cette limite principielle, que je peux
accueillir l'autre dans son mystère. Je ne peux rien vérifier. Alors, le choix
est entre croire et se défier. Entre consentir et aimer ce que je ne peux
posséder ou avoir l'illusion, par le pouvoir, que je peux le
prendre.
Histoire de l'humanité que
l'écart entre ces deux verbes. Histoires profondément rencontrées, déjà, dans
les livres de la Bible.
N'oublions pas que les deux
différences fondatrices se croisent : celle du sexe et celle des générations. Le
mystère que chacun des parents est pour l'autre doit pouvoir lui interdire de
se prendre pour un "parent qui sait tout"(...)
Hommes ou femmes ont le choix.
Honorer, ou pas, leur ressemblance et leur différence par une altérité qui offre
à chacun d'être estimé, aimé, dans le respect viscéral du corps de chair,
fragile, unique.(…)
Le sujet est passionnant! D'une densité et complexité rare!
Genre et sexe ne s'opposent pas. Les reflexions se complètent, se superposent.
Comment répondre par un simple pour ou contre sur un tel sujet?
Genre et sexe ne s'opposent pas. Les reflexions se complètent, se superposent.
Comment répondre par un simple pour ou contre sur un tel sujet?
Combien il aura fallu de Conciles pour "fixer" la Nature du Christ...
En espérant toujours ouvrir le champ des connaissances dans la perspective "fides et ratio".
Et surtout, surtout!, sortir des polémiques et raccourcis obscurantistes!
Et surtout, surtout!, sortir des polémiques et raccourcis obscurantistes!
Mes bouts de lectures sur la "théorie du genre" m'ont laissé ..partagé.
RépondreSupprimerLorsque ses adeptes reformulent et expliquent sur le mode savant la revendication ancienne des féministes comme Simone de Beauvoir, qu'il n'y a pas d'éternel féminin, tout d'amour, de grâce, de coquetterie et de futilité… que les femmes peuvent faire non seulement de la broderie et des enfants, mais des études, du sport et de la politique, pour autant qu'on le leur permette de s'y exercer, je ne peux qu'acquiescer et applaudir.
Mais lorsque j'entends qu'affranchi des modèles-carcans sociaux chaque enfant pourra choisir librement son genre, son hétéro ou homosexualité au-delà du masculin, du féminin, je reconnais cette pensée unique culturaliste d'une bande de brillants littérateurs et philosopheurs accoutumés à traiter d'égal à égal avec Platon et Einstein, qui dédaignent les sciences en général et les déterminismes hormonaux en particulier. Quels adolescents ont choisi, préféré, leur homosexualité ? Tous racontent qu'elle leur est tombée dessus et qu'ils ont fait avec, et avec plus ou moins de bonheur. Au nom du "genre", ce nouvel utopisme risque plutôt de ridiculiser l'égalité et la liberté des sexes, d'offrir des arguments à ses ignorants et ses adversaires.
D.Br.
Alors passez à "l'étude de genre"!
RépondreSupprimerAu dela des slogans des Tea Party repris en France en pleine négation des sciences contemporaines!
Copernic et sa révolution "déicide" inacceptable pour l'Eglise...
Les religions vomissent la connaissance, si elle n'est pas tourné pour conforter leurs "vérités".
http://cafaitgenre.org/2013/04/12/quand-luni-observe-la-theorie-du-genre/
RépondreSupprimerhttp://cafaitgenre.org/2013/04/12/quand-luni-observe-la-theorie-du-genre/
RépondreSupprimerRéaffirmons-le simplement. Le genre n’est ni un parti ni un complot, ni une offensive idéologique concertée. C’est avant tout un concept, une catégorie d’analyse élaborée dans le champ scientifique. Dès lors, contre quoi s’agit-il de lutter lorsqu’on attaque « la théorie du genre », sinon contre tout un champ extrêmement vivace de la recherche ? Ce champ de recherche est en train de s’institutionnaliser en France, notamment sous l’impulsion de l’Institut du Genre. Nouvel outil d’analyse riche de potentialités, il attire de nombreux étudiants, suscite de nouveaux travaux et de nouvelles façons de faire de l’histoire, de la littérature, de la sociologie, de l’anthropologie… Comme tout champ de la connaissance humaine, les études de genre peuvent être discutées et soumises au débat. Encore faut-il pour cela se donner la peine de prendre réellement connaissance de ce que l’on dénonce. En revanche, on ne peut accepter la tentative de contrôle de la recherche que constitue une initiative comme la commission d’enquête (sic) sur le développement de la « théorie du genre » demandée par l’UMP.
Bruno Perreau est professeur au MIT et chercheur associé aux universités de Cambridge et Harvard. Il est l'auteur de Penser l'adoption (PUF, 2012).
RépondreSupprimerLa droite catholique dit redouter la propagation de la "théorie du genre" en France. Un groupe de députés UMP réclame d'ailleurs, depuis décembre, la création d'une "commission d'enquête" pour en estimer la diffusion. Mais qu'entendent-ils exactement par "théorie du genre" ?
La "théorie du genre" n'existe que dans la tête des opposants à l'égalité des droits. Cette croyance repose sur le fantasme selon lequel le sexe et la sexualité pourraient être déterminés par un simple discours. Parlez d'homosexualité et vous deviendrez homosexuel. Evoquez les multiples façons dont les rôles masculins et féminins ont été pensés au cours de l'histoire, et vous risquez de susciter toutes sortes de déviance de genre ! Dans la réalité, l'identité est un processus beaucoup plus complexe. Et c'est précisément cette complexité que des chercheuses et des chercheurs interrogent en endocrinologie, en histoire, en droit, en sociologie, etc. Ils nous invitent à réfléchir à la façon dont nous nous pensons, individuellement et collectivement. C'est un travail critique très enrichissant pour une société. Mais, ce travail demande aussi du courage et de la générosité, car il faut admettre de se défaire de ses certitudes et de questionner son propre parcours à la lumière du parcours des autres.
Les adversaires de la "théorie du genre" préfèrent imaginer des ennemis, dont le projet serait d'abolir - mais par quels moyens ? - toutes les distinctions sociales - voire anatomiques - entre hommes et femmes. Ils confondent à dessein égalité et identité, différence et hiérarchie. Et pour mieux convaincre, ils adossent leur raisonnement à un discours nationaliste, la " théorie du genre " venant nécessairement des Etats-Unis.
Ces "études sur le genre", que vous distinguez de la "théorie du genre", se développent-elles en France ?
Il existe effectivement en France un faisceau de chercheuses et de chercheurs qui, dans de nombreuses universités, incorporent le genre dans leurs travaux, voire en font l'objet principal de leurs recherches. Il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau : déjà dans les années 1970, même si le terme genre n'était pas lui-même utilisé, des universitaires comme Colette Guillaumin, Nicole-Claude Matthieu, René Schérer ou bien sûr Michel Foucault conduisaient cette réflexion critique au sein du CNRS, à l'EHESS et à l'université Paris-8, pour ne donner que quelques exemples. Parallèlement les mouvements sociaux ont contribué à inscrire à l'agenda politique des questions comme l'égalité hommes-femmes ou la reconnaissance des minorités sexuelles. De nouvelles pratiques sociales, familiales notamment, ont également émergé. Via les nouveaux médias, les jeunes générations sont exposées - mais aussi produisent - un ensemble d'informations et de références culturelles où sexe et sexualité jouent un rôle crucial. Il est donc essentiel de penser ces phénomènes.
Vous dites qu'il y a un réel besoin d'aborder ces questions parmi les plus jeunes...
Ces programmes questionnent l'"orthodoxie" disciplinaire de l'université française. Mais, beaucoup reste à faire : l "immense majorité des étudiants en France ne seront jamais exposés à ces savoirs critiques, pourtant essentiels pour appréhender la complexité d'un monde qu'ils vont bientôt marquer de leur empreinte.
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe vous remercie de faire échos à cet entretien donné à Témoignage Chrétien il y a quelques temps.
Peut-être serez-vous également intéressé.e par une approche historique sur la réception historique "problématique" et polémique des études de genre par les catholiques ainsi que certaines ouvertures qui, aujourd'hui, semblent permises : http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/76/57/86/PDF/RA_ception_catholique_du_genre.pdf
Je vous souhaite une agréable continuation.
Anthony Favier